La plupart des projets IT échouent à cause du manque de ressources financières. Mais ce n’est pas la seule raison, la qualité logicielle ou l’absence de stratégie pour la gérer constitue un gap. Un logiciel de bonne qualité est un logiciel qui fonctionne, bien sûr, mais il doit aussi répondre à d’autres critères. Les questions qui se posent ici sont : comment évaluer la qualité logicielle ? Et quelles sont les bonnes pratiques à suivre pour la gérer ?
Les indicateurs de qualité logicielle
Afin d’assurer que le logiciel est de bonne qualité, il faut valider quelques critères tout en évaluant :
Sa capacité fonctionnelle
C’est la capacité qu’ont les fonctionnalités d’un logiciel à répondre aux exigences et aux besoins explicites ou implicites des utilisateurs. La capacité fonctionnelle tient également compte de la précision, l’interopérabilité, la conformité aux normes et la sécurité.
Pour évaluer la capacité fonctionnelle d’un logiciel, il faut évaluer le taux de couverture des fonctionnalités. Pour le faite, il faut commencer par créer une matrice de respect des exigences. Ensuite, il faut lister les fonctionnalités nécessaires. Enfin, il faut vérifier si elles sont implémentées et respectées avec des critères de type : aptitude, exactitude, interopérabilité…
Sa fiabilité
La fiabilité d’un logiciel se traduit par sa capacité à donner des résultats corrects quelles que soient les conditions d’exploitation. Il faut vérifier en combien de temps et avec quel effort, il le fait. Afin de s’assurer que le logiciel est fiable, il doit résister aux erreurs de l’utilisateur et les tests suivants :
– Les Tests Unitaires : ces tests s’effectuent par le développeur lui-même afin de vérifier la bonne exécution des fonctions dont il a la charge.
– Les Tests d’Intégration : ces tests sont administrés par un testeur dédié. Ils ont pour but de tester la mise en commun de plusieurs composants et l’enchaînement de processus complets, au-delà des simples fonctions unitaires.
– Les Tests du système complet : ces tests consistent à évaluer des scénarios complets. Ces scénarios représentent les cas d’utilisation du logiciel, sans se charger de l’implémentation ou des composants sous-jacents.
Sa facilité d’utilisation
La facilité d’utilisation d’un logiciel porte sur l’effort nécessaire à fournir pour apprendre à manipuler le logiciel. Cela inclut, notamment, la facilité de compréhension, d’apprentissage et d’exploitation et la robustesse. Pour évaluer la facilité d’utilisation d’un logiciel, il faut effectuer des tests d’ergonomie. Par exemple, les tests incluent la facilité d’utilisation ainsi que l’apparence visuelle du logiciel.
Sa performance
La performance d’un logiciel se traduit par le rapport entre la quantité de ressources utilisées (telles que les moyens matériels, le personnel…), et la quantité de résultats obtenus. Cela doit être fait en prenant en considération le temps de réponse, le débit et la capacité à maintenir la performance, même en cas d’utilisation intensive. L’évaluation de la performance d’un logiciel se fait par la vérification du temps de démarrage nécessaire.
Sa maintenabilité
La maintenabilité d’un logiciel porte sur l’effort nécessaire pour corriger ou transformer le logiciel tout en tenant compte du peu d’effort nécessaire pour y ajouter de nouvelles fonctions. Les points à vérifier pour assurer la maintenabilité d’un logiciel sont :
La facilité à analyser les déficiences et leurs causes ou même à identifier les parties qui nécessitent des évolutions.
La facilité à modifier et corriger les défauts
La stabilité ou la facilité à anticiper les risques éventuels lors de modifications.
Les bonnes pratiques pour gérer la qualité logicielle
1-Préciser un référentiel de bonnes pratiques de code
Définir un référentiel commun sur l’utilisation des langages de programmation dans vos équipes est une étape assez importante car un code uniforme, simple, court qui respecte les règles de l’art est facile à maintenir et à appréhender pour les équipes de développement. Cela garantit la simplicité de maintenance.
2-Admettre pour une gestion décentralisée du Code Source
Cette Gestion décentralisée du Code Source permet de booster la productivité des équipes de développement. Elles peuvent ainsi avancer sur leurs tâches respectives, travailler simultanément sur un même fichier ou valider une partie du travail sans la nécessité d’impacter celui des autres. Cette méthode facilite l’observation des modifications apportées par une personne sur le code, ce qui facilite le fusionnement sur une branche de développement et la mise en place des revues de code entre les différentes personnes de l’équipe.
3-Effectuer des tests automatisés
Le test automatisé vise à minimiser autant que possible les efforts de tests grâce aux scripts. Lorsqu’il est automatisé, il peut être rejoué à tout moment. Le caractère répétitif des tests automatisés permet non seulement de tester en continu mais aussi de tester plus et mieux.
4-Documenter l’architecture du code
Documenter l’architecture du code est une pratique qui fournit le mode d’emploi afin de comprendre le découpage de l’architecture, les principaux composants, leurs sous-composants, ainsi que leur orchestration. Cette documentation doit bien expliquer les concepts-clés du code, donner des schémas des composants et leurs dépendances, décrire les commandes pour effectuer les tests…
5-Déployer une intégration continue
L‘intégration continue peut-être traduite par l’automatisation de toute la chaîne de construction d’un logiciel. L’objectif principal de cette pratique est de progresser par étapes dans le but de concevoir un processus de développement plus efficace qui peut réagir aux modifications avec plus de flexibilité.
Les bénéfices de cette intégration sont nombreux. On note qu’elle permet d’avoir un processus automatique bien défini afin de minimiser le risque d’erreurs humaines liées à une construction manuelle du logiciel. Elle permet ainsi de recevoir une notification, si les tests ne passent plus suite au dernier incrément de code.
Pour conclure…
Il est primordial de s’assurer que vous disposez d’un logiciel de bonne qualité tout en validant les critères ci-dessus. Les bonnes pratiques et des outils de mesure constituent la clé pour bâtir une stratégie efficace de gestion de la qualité logicielle de votre entreprise. Vous pouvez choisir la pratique adéquate c’est à vous de déterminer lesquelles sont les plus pertinentes pour votre organisation. Assurez-vous d’intégrer ces bonnes pratiques dans votre culture d’entreprise tout en adaptant vos process et votre entreprise pour faire face à cet enjeu de la qualité logicielle.
Tout savoir sur la qualité logicielle
La plupart des projets IT échouent à cause du manque de ressources financières. Mais ce n’est pas la seule raison, la qualité logicielle ou l’absence de stratégie pour la gérer constitue un gap. Un logiciel de bonne qualité est un logiciel qui fonctionne, bien sûr, mais il doit aussi répondre à d’autres critères. Les questions qui se posent ici sont : comment évaluer la qualité logicielle ? Et quelles sont les bonnes pratiques à suivre pour la gérer ?
Les indicateurs de qualité logicielle
Afin d’assurer que le logiciel est de bonne qualité, il faut valider quelques critères tout en évaluant :
Sa capacité fonctionnelle
C’est la capacité qu’ont les fonctionnalités d’un logiciel à répondre aux exigences et aux besoins explicites ou implicites des utilisateurs. La capacité fonctionnelle tient également compte de la précision, l’interopérabilité, la conformité aux normes et la sécurité.
Pour évaluer la capacité fonctionnelle d’un logiciel, il faut évaluer le taux de couverture des fonctionnalités. Pour le faite, il faut commencer par créer une matrice de respect des exigences. Ensuite, il faut lister les fonctionnalités nécessaires. Enfin, il faut vérifier si elles sont implémentées et respectées avec des critères de type : aptitude, exactitude, interopérabilité…
Sa fiabilité
La fiabilité d’un logiciel se traduit par sa capacité à donner des résultats corrects quelles que soient les conditions d’exploitation. Il faut vérifier en combien de temps et avec quel effort, il le fait. Afin de s’assurer que le logiciel est fiable, il doit résister aux erreurs de l’utilisateur et les tests suivants :
– Les Tests Unitaires : ces tests s’effectuent par le développeur lui-même afin de vérifier la bonne exécution des fonctions dont il a la charge.
– Les Tests d’Intégration : ces tests sont administrés par un testeur dédié. Ils ont pour but de tester la mise en commun de plusieurs composants et l’enchaînement de processus complets, au-delà des simples fonctions unitaires.
– Les Tests du système complet : ces tests consistent à évaluer des scénarios complets. Ces scénarios représentent les cas d’utilisation du logiciel, sans se charger de l’implémentation ou des composants sous-jacents.
Sa facilité d’utilisation
La facilité d’utilisation d’un logiciel porte sur l’effort nécessaire à fournir pour apprendre à manipuler le logiciel. Cela inclut, notamment, la facilité de compréhension, d’apprentissage et d’exploitation et la robustesse. Pour évaluer la facilité d’utilisation d’un logiciel, il faut effectuer des tests d’ergonomie. Par exemple, les tests incluent la facilité d’utilisation ainsi que l’apparence visuelle du logiciel.
Sa performance
La performance d’un logiciel se traduit par le rapport entre la quantité de ressources utilisées (telles que les moyens matériels, le personnel…), et la quantité de résultats obtenus. Cela doit être fait en prenant en considération le temps de réponse, le débit et la capacité à maintenir la performance, même en cas d’utilisation intensive. L’évaluation de la performance d’un logiciel se fait par la vérification du temps de démarrage nécessaire.
Sa maintenabilité
La maintenabilité d’un logiciel porte sur l’effort nécessaire pour corriger ou transformer le logiciel tout en tenant compte du peu d’effort nécessaire pour y ajouter de nouvelles fonctions. Les points à vérifier pour assurer la maintenabilité d’un logiciel sont :
Les bonnes pratiques pour gérer la qualité logicielle
1-Préciser un référentiel de bonnes pratiques de code
Définir un référentiel commun sur l’utilisation des langages de programmation dans vos équipes est une étape assez importante car un code uniforme, simple, court qui respecte les règles de l’art est facile à maintenir et à appréhender pour les équipes de développement. Cela garantit la simplicité de maintenance.
2-Admettre pour une gestion décentralisée du Code Source
Cette Gestion décentralisée du Code Source permet de booster la productivité des équipes de développement. Elles peuvent ainsi avancer sur leurs tâches respectives, travailler simultanément sur un même fichier ou valider une partie du travail sans la nécessité d’impacter celui des autres. Cette méthode facilite l’observation des modifications apportées par une personne sur le code, ce qui facilite le fusionnement sur une branche de développement et la mise en place des revues de code entre les différentes personnes de l’équipe.
3-Effectuer des tests automatisés
Le test automatisé vise à minimiser autant que possible les efforts de tests grâce aux scripts. Lorsqu’il est automatisé, il peut être rejoué à tout moment. Le caractère répétitif des tests automatisés permet non seulement de tester en continu mais aussi de tester plus et mieux.
4-Documenter l’architecture du code
Documenter l’architecture du code est une pratique qui fournit le mode d’emploi afin de comprendre le découpage de l’architecture, les principaux composants, leurs sous-composants, ainsi que leur orchestration. Cette documentation doit bien expliquer les concepts-clés du code, donner des schémas des composants et leurs dépendances, décrire les commandes pour effectuer les tests…
5-Déployer une intégration continue
L‘intégration continue peut-être traduite par l’automatisation de toute la chaîne de construction d’un logiciel. L’objectif principal de cette pratique est de progresser par étapes dans le but de concevoir un processus de développement plus efficace qui peut réagir aux modifications avec plus de flexibilité.
Les bénéfices de cette intégration sont nombreux. On note qu’elle permet d’avoir un processus automatique bien défini afin de minimiser le risque d’erreurs humaines liées à une construction manuelle du logiciel. Elle permet ainsi de recevoir une notification, si les tests ne passent plus suite au dernier incrément de code.
Pour conclure…
Il est primordial de s’assurer que vous disposez d’un logiciel de bonne qualité tout en validant les critères ci-dessus. Les bonnes pratiques et des outils de mesure constituent la clé pour bâtir une stratégie efficace de gestion de la qualité logicielle de votre entreprise. Vous pouvez choisir la pratique adéquate c’est à vous de déterminer lesquelles sont les plus pertinentes pour votre organisation. Assurez-vous d’intégrer ces bonnes pratiques dans votre culture d’entreprise tout en adaptant vos process et votre entreprise pour faire face à cet enjeu de la qualité logicielle.
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